soleil_ambrien (![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
soleil_ambrien) wrote2011-03-09 12:12 pm
soleil_ambrien) wrote2011-03-09 12:12 pm
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Mème des personnages féminins, jour 9
Day Nine: Favorite female character in a drama work : Phèdre de Racine
Je l'aime énormément. Tout d'abord, c'est un personnage inspiré de la mythologie, "La fille de Minos et de Pasiphaé", et ça marche toujours sur moi. J'adore la manière dont son arbre généalogique est tordu : elle est petite-fille du Soleil, dont Aphrodite a maudit la descendance à cause d'un sombre affaire de délation, fille de l'un des juges des Enfers et de celle qui s'est accouplée à une vache, soeur d'Ariane et demi-soeur du Minotaure, nièce de Circé, cousine de Médée...
Elle est destinée à avoir une histoire d'amour tragique à cause de la déesse de l'Amour, qui en veut à "ce sang déplorable". Et justement, celui qu'elle voue à Hippolyte, qui est son beau-fils, s'assimile à un inceste mental, ce qui en fait une passion désespérée. Elle est donc incroyablement triste, et annonce dès le début sa propre fin : "Je péris la dernière, et la plus misérable". La culpabilité la ronge aussi, bien que selon Racine, elle ne soit "ni tout à fait innocente, ni tout à fait coupable".
C'est l'une de mes pièces de Racine préférée, avec Athalie.
Autres choix : Athalie de Racine, Antigone d'Anouilh et Médée de la mythologie.
Je l'aime énormément. Tout d'abord, c'est un personnage inspiré de la mythologie, "La fille de Minos et de Pasiphaé", et ça marche toujours sur moi. J'adore la manière dont son arbre généalogique est tordu : elle est petite-fille du Soleil, dont Aphrodite a maudit la descendance à cause d'un sombre affaire de délation, fille de l'un des juges des Enfers et de celle qui s'est accouplée à une vache, soeur d'Ariane et demi-soeur du Minotaure, nièce de Circé, cousine de Médée...
Elle est destinée à avoir une histoire d'amour tragique à cause de la déesse de l'Amour, qui en veut à "ce sang déplorable". Et justement, celui qu'elle voue à Hippolyte, qui est son beau-fils, s'assimile à un inceste mental, ce qui en fait une passion désespérée. Elle est donc incroyablement triste, et annonce dès le début sa propre fin : "Je péris la dernière, et la plus misérable". La culpabilité la ronge aussi, bien que selon Racine, elle ne soit "ni tout à fait innocente, ni tout à fait coupable".
C'est l'une de mes pièces de Racine préférée, avec Athalie.
Autres choix : Athalie de Racine, Antigone d'Anouilh et Médée de la mythologie.