Mème des nanas, jour 11
Mar. 11th, 2011 10:30 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Day Eleven: Favorite female character in a children's work : Coraline dans Coraline de Neil Gaiman

J'aime énormément ce roman, mais aussi le film qui en a été tiré et la bande-dessinée/comic. Sous tous les supports, cette histoire est vraiment fascinante - c'est d'ailleurs rare que j'aime autant une adaptation au cinéla. Je suis une grande fan de Neil Gaiman, de The Graveyard Book à Fragile Things en passant par American Gods et surtout Neverwhere, et je ne pouvais qu'apprécier ce chef-d'œuvre qui porte vraiment sa griffe. Entre la fantasy urbaine et le conte, ce récit est ensorcelant.
Coraline (et non Caroline, comme s'obstine à l'appeler son vieux voisin) est une petite fille qui vient d'emménager avec ses parents dans une immense demeure, composée de plusieurs appartements. Toujours débordés par le travail, son père et sa mère n'ont jamais le temps de s'occuper de leur fille. En explorant la maison, Coraline découvre l'existence d'une porte conduisant à un monde parallèle, exacte réplique de sa propre vie, mais dans une version cependant nettement plus intrigante et intéressante.
Là-bas, elle y fait la rencontre d'étranges personnages personnifiant ses propres parents et voisins mais ayant chacun pour particularité des boutons cousus à la place des yeux. Le soir, son "Autre Mère" et son "Autre Père" lui proposent de lui faire porter à son tour les fameux boutons traditionnels, dans le but de la faire rester chez eux pour toujours. La petite fille s'y refuse alors, mais il sera ardu de se tirer de cette véritable toile d'araignée, tissée autour d'elle pour la piéger de l'autre côté du miroir...
Sorte d'Alice Au Pays de Merveilles sombre, ce livre est très entraînant. C'est un vrai conte pour enfants, pas un récit mièvre à la Disney, et l'héroïne a du cran. J'aime surtout en elle cette prise de conscience de la nécessité du retour chez soi, et la manière dont elle évolue au fil du roman. Moins rationnelle qu'Alice, elle se rend toutefois assez vite compte des dysfonctionnements de l'univers où elle se trouve et tente d'y échapper - ce qui ne signifie pas fuir en abandonnant les autres, au contraire.
Autres choix : Aïna de la série éponyme, par Christian Grenier, Raiponce, Pocahontas, Mulan, Belle et Nala de Disney, Cassie dans Animorphs ou Sunita dans Le Livre de Némo.

J'aime énormément ce roman, mais aussi le film qui en a été tiré et la bande-dessinée/comic. Sous tous les supports, cette histoire est vraiment fascinante - c'est d'ailleurs rare que j'aime autant une adaptation au cinéla. Je suis une grande fan de Neil Gaiman, de The Graveyard Book à Fragile Things en passant par American Gods et surtout Neverwhere, et je ne pouvais qu'apprécier ce chef-d'œuvre qui porte vraiment sa griffe. Entre la fantasy urbaine et le conte, ce récit est ensorcelant.
Coraline (et non Caroline, comme s'obstine à l'appeler son vieux voisin) est une petite fille qui vient d'emménager avec ses parents dans une immense demeure, composée de plusieurs appartements. Toujours débordés par le travail, son père et sa mère n'ont jamais le temps de s'occuper de leur fille. En explorant la maison, Coraline découvre l'existence d'une porte conduisant à un monde parallèle, exacte réplique de sa propre vie, mais dans une version cependant nettement plus intrigante et intéressante.
Là-bas, elle y fait la rencontre d'étranges personnages personnifiant ses propres parents et voisins mais ayant chacun pour particularité des boutons cousus à la place des yeux. Le soir, son "Autre Mère" et son "Autre Père" lui proposent de lui faire porter à son tour les fameux boutons traditionnels, dans le but de la faire rester chez eux pour toujours. La petite fille s'y refuse alors, mais il sera ardu de se tirer de cette véritable toile d'araignée, tissée autour d'elle pour la piéger de l'autre côté du miroir...
Sorte d'Alice Au Pays de Merveilles sombre, ce livre est très entraînant. C'est un vrai conte pour enfants, pas un récit mièvre à la Disney, et l'héroïne a du cran. J'aime surtout en elle cette prise de conscience de la nécessité du retour chez soi, et la manière dont elle évolue au fil du roman. Moins rationnelle qu'Alice, elle se rend toutefois assez vite compte des dysfonctionnements de l'univers où elle se trouve et tente d'y échapper - ce qui ne signifie pas fuir en abandonnant les autres, au contraire.
Autres choix : Aïna de la série éponyme, par Christian Grenier, Raiponce, Pocahontas, Mulan, Belle et Nala de Disney, Cassie dans Animorphs ou Sunita dans Le Livre de Némo.