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soleil_ambrienTitre :Votre pistolet, c’est le top ! (Extra)
Fandom : Artemis Fowl
Prompts : elfes, pris au piège, conséquences inattendues, folie/délire et coincés par la neige.
Medium : fic
Rating : G
Avertissement : Spoilers sur le tome 7 d’Artemis Fowl. Et histoire de changer, c’est du crack. XD
Résumé : L'elfe Holly, le centaure Foaly et l'humain Artemis sont pris au piège dans une tempête de neige, prisonniers d'une capsule qui est coincée par la glace. Artemis Fowl pourrait concocter un plan brillant pour les sortir de là, seulement ce n'est pas lui qui est aux commandes, mais sa double personnalité, Orion. Cette folie aura des conséquences inattendues…
Notes : La chanson que je réécris ici est « With My Freeze Ray » de Dr Horrible.
Note 2 : Le titre permet de sonner un peu comme le refrain de cette chanson, et aussi de rappeler que c’est le coup de pistolet plasmique d’Holly qui a libéré la personnalité d’Orion. Rien de sexuel, promis. XD
Fandom : Artemis Fowl
Prompts : elfes, pris au piège, conséquences inattendues, folie/délire et coincés par la neige.
Medium : fic
Rating : G
Avertissement : Spoilers sur le tome 7 d’Artemis Fowl. Et histoire de changer, c’est du crack. XD
Résumé : L'elfe Holly, le centaure Foaly et l'humain Artemis sont pris au piège dans une tempête de neige, prisonniers d'une capsule qui est coincée par la glace. Artemis Fowl pourrait concocter un plan brillant pour les sortir de là, seulement ce n'est pas lui qui est aux commandes, mais sa double personnalité, Orion. Cette folie aura des conséquences inattendues…
Notes : La chanson que je réécris ici est « With My Freeze Ray » de Dr Horrible.
Note 2 : Le titre permet de sonner un peu comme le refrain de cette chanson, et aussi de rappeler que c’est le coup de pistolet plasmique d’Holly qui a libéré la personnalité d’Orion. Rien de sexuel, promis. XD
Votre pistolet, c’est le top!
Holly soupira. Ils étaient irrémédiablement bloqués par la neige en pleine Islande, dans une interminable tourmente glacée. En outre, Artemis nageait en pleine folie. C'était Orion, son double - elle résista à l'envie d'ajouter "maléfique" par ironie - qui avait pris les commandes.
Et ce changement de personnalité avait des conséquences inattendues. Pour commencer, le langage, émaillé de tournures si clichés que même Christopher Paolini, ce Bonhomme de Boue qui avait pourtant ridiculisé les elfes, n'en voudrait pas.
« Un penny pour vos pensées, ma belle elfe sauvage... »
Le capitaine tourna son visage couleur café vers le Bonhomme de Boue. Les traits de son ami, habituellement froids et inexpressifs, renfermaient désormais une candeur teintée de bêtise, à des années-lumière de l'air retors auquel elle était habituée.
Ce n’était pas tant qu’il était différent. C’est que ce n’était même pas la même personne.
Pire encore, Orion enchaînait ineptie sur niaiserie, conte de fées sur récit sans queue ni tête. Un vrai délire psychiatrique. Elle se demandait ce que le vrai Arty pensait de tout ceci. Sans doute qu'il n'appréciait pas trop la plaisanterie.
Le véritable Artemis n'aimait pas du tout son ennemi intérieur, en effet. Mais il ne pouvait rien y faire, pris au piège dans son propre esprit comme il l'était. Dans sa cellule mentale, une horde de « quatre » électrisés le tenaient prisonnier.
« Mais qu'est-ce qu'il raconte ? » s'interrogea-t-il, vaguement horrifié.
Orion venait de comparer la peau du capitaine à un meuble de bois fraîchement ciré. N'importe quoi. Avec la peau brune d’Holly, c’était difficile de savoir si elle rougissait ou non, mais c’était sans doute le cas.
« Misère de misère… » soupira l’Artemis intérieur, toujours prisonnier de son propre esprit.
Voilà qu’Orion avait entamé une chanson de Dr Horrible, mais réinventée à sa façon. Par chance, le blizzard couvrait une grande partie de ses paroles, qui n’arrivaient donc pas jusqu’à Foaly, mais Holly était aux premières loges pour tout entendre – pour son plus grand désespoir, d’ailleurs.
Belle Holly, reine des elfes
Je vous aime, compulsif
La principale concernée leva les yeux au ciel, résignée, tandis qu’elle réfléchissait toujours à une manière de se tirer de cette prison de neige.
Je vous chante tout un air
Car vous êtes une énigme
Mais quand est-ce qu’il allait s’arrêter, exactement ? Lorsque la folie des éléments se serait apaisée ? Parce que si on attendait que ce soit lui qui se calme, on pouvait encore poireauter un bon moment.
Votre pistolet, c’est le top ! J’suis libre
Malheureusement pour eux. Et impossible d’échapper à sa présence, en plus, bloqués comme ils l’étaient… Un vrai cauchemar.
Votre pistolet a trouvé moyen de libérer mon
Côté sombre, côté autre
Moi Orion, votre apôtre
Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre, vraiment. Une fois de plus, l’agent des FAR maudit la neige, Orion, la tempête, Orion, l’attaque dont ils avaient été victimes, Orion, le fait qu’ils soient coincées, et Orion. Ah, et puis encore une fois Orion, pour faire bonne mesure.
Je suis fou, à l’heure dite
C’est clair à ma conduite
Au moins, il en était conscient… Le véritable Artemis, enfermé dans sa propre conscience, devait vivre un véritable calvaire en entendant toutes ces stupidités. Holly ne pensait pas qu’elle penserait cela un jour, mais l’adolescent insupportable lui manquait.
Votre pistolet, c’est le top ! J’suis libre
« On le saura », pensa l’elfe, blasée. Le refrain avait des sonorités bien marquées, et semblait facile à chanter – ce qui n’était pas de bol, car du coup, l’alter ego du milliardaire s’en donnait à cœur joie.
Sur Gallifrey ou dans le Mordor, je vous aimerai
Question de vie ou de mort, je chanterai
Hélas. Mais puisqu’ils étaient condamnés à le supporter, peut-être qu’elle le tuerait avant. Les elfes n’étaient pas particulièrement réputés pour leur patience légendaire.
Je pense que vous ne voyez pas
Que je suis le seul et l’unique
Un amoureux si magnifique
Qu’Artemis ne fait pas le poids
Face à mes pouvoirs, face à moi
Pouvoirs ? Quels pouvoirs ? Celui de lui taper sur les nerfs ? Et qu’on n’aille pas ressortir cette histoire de n’utiliser que 10% de son cerveau, elle avait lu les dossiers de Foaly sur le sujet lors d’un moment d’ennui et c’était totalement bidon.
C’est mon plan. Rester là.
Sans Arty. Vous et moi.
Mon octogénaire…
« Quoi,! » bondit cette fois Holly, en entendant la mention de son âge elfique.
Orion tenta maladroitement de se rattraper.
« Je veux dire, heu… Ma lumière… Peu importe. »
Après un petit moment de flottement, l’insupportable jeune homme entama pour la troisième fois le refrain. Mais l’agent des FAR commençait nettement à perdre patience. Son poing se serra.
Votre pistolet, c’est le top -
La chanson s’arrêta net lorsqu’Holly, excédée, assomma Orion sans sommation. Dans l’esprit de ce dernier, Artemis se réjouissait.
« Avec un peu de chance, peut-être que ça me permettra de revenir ? » imaginait-il, plein d’espoir.
Holly soupira. Ils étaient irrémédiablement bloqués par la neige en pleine Islande, dans une interminable tourmente glacée. En outre, Artemis nageait en pleine folie. C'était Orion, son double - elle résista à l'envie d'ajouter "maléfique" par ironie - qui avait pris les commandes.
Et ce changement de personnalité avait des conséquences inattendues. Pour commencer, le langage, émaillé de tournures si clichés que même Christopher Paolini, ce Bonhomme de Boue qui avait pourtant ridiculisé les elfes, n'en voudrait pas.
« Un penny pour vos pensées, ma belle elfe sauvage... »
Le capitaine tourna son visage couleur café vers le Bonhomme de Boue. Les traits de son ami, habituellement froids et inexpressifs, renfermaient désormais une candeur teintée de bêtise, à des années-lumière de l'air retors auquel elle était habituée.
Ce n’était pas tant qu’il était différent. C’est que ce n’était même pas la même personne.
Pire encore, Orion enchaînait ineptie sur niaiserie, conte de fées sur récit sans queue ni tête. Un vrai délire psychiatrique. Elle se demandait ce que le vrai Arty pensait de tout ceci. Sans doute qu'il n'appréciait pas trop la plaisanterie.
Le véritable Artemis n'aimait pas du tout son ennemi intérieur, en effet. Mais il ne pouvait rien y faire, pris au piège dans son propre esprit comme il l'était. Dans sa cellule mentale, une horde de « quatre » électrisés le tenaient prisonnier.
« Mais qu'est-ce qu'il raconte ? » s'interrogea-t-il, vaguement horrifié.
Orion venait de comparer la peau du capitaine à un meuble de bois fraîchement ciré. N'importe quoi. Avec la peau brune d’Holly, c’était difficile de savoir si elle rougissait ou non, mais c’était sans doute le cas.
« Misère de misère… » soupira l’Artemis intérieur, toujours prisonnier de son propre esprit.
Voilà qu’Orion avait entamé une chanson de Dr Horrible, mais réinventée à sa façon. Par chance, le blizzard couvrait une grande partie de ses paroles, qui n’arrivaient donc pas jusqu’à Foaly, mais Holly était aux premières loges pour tout entendre – pour son plus grand désespoir, d’ailleurs.
Belle Holly, reine des elfes
Je vous aime, compulsif
La principale concernée leva les yeux au ciel, résignée, tandis qu’elle réfléchissait toujours à une manière de se tirer de cette prison de neige.
Je vous chante tout un air
Car vous êtes une énigme
Mais quand est-ce qu’il allait s’arrêter, exactement ? Lorsque la folie des éléments se serait apaisée ? Parce que si on attendait que ce soit lui qui se calme, on pouvait encore poireauter un bon moment.
Votre pistolet, c’est le top ! J’suis libre
Malheureusement pour eux. Et impossible d’échapper à sa présence, en plus, bloqués comme ils l’étaient… Un vrai cauchemar.
Votre pistolet a trouvé moyen de libérer mon
Côté sombre, côté autre
Moi Orion, votre apôtre
Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre, vraiment. Une fois de plus, l’agent des FAR maudit la neige, Orion, la tempête, Orion, l’attaque dont ils avaient été victimes, Orion, le fait qu’ils soient coincées, et Orion. Ah, et puis encore une fois Orion, pour faire bonne mesure.
Je suis fou, à l’heure dite
C’est clair à ma conduite
Au moins, il en était conscient… Le véritable Artemis, enfermé dans sa propre conscience, devait vivre un véritable calvaire en entendant toutes ces stupidités. Holly ne pensait pas qu’elle penserait cela un jour, mais l’adolescent insupportable lui manquait.
Votre pistolet, c’est le top ! J’suis libre
« On le saura », pensa l’elfe, blasée. Le refrain avait des sonorités bien marquées, et semblait facile à chanter – ce qui n’était pas de bol, car du coup, l’alter ego du milliardaire s’en donnait à cœur joie.
Sur Gallifrey ou dans le Mordor, je vous aimerai
Question de vie ou de mort, je chanterai
Hélas. Mais puisqu’ils étaient condamnés à le supporter, peut-être qu’elle le tuerait avant. Les elfes n’étaient pas particulièrement réputés pour leur patience légendaire.
Je pense que vous ne voyez pas
Que je suis le seul et l’unique
Un amoureux si magnifique
Qu’Artemis ne fait pas le poids
Face à mes pouvoirs, face à moi
Pouvoirs ? Quels pouvoirs ? Celui de lui taper sur les nerfs ? Et qu’on n’aille pas ressortir cette histoire de n’utiliser que 10% de son cerveau, elle avait lu les dossiers de Foaly sur le sujet lors d’un moment d’ennui et c’était totalement bidon.
C’est mon plan. Rester là.
Sans Arty. Vous et moi.
Mon octogénaire…
« Quoi,! » bondit cette fois Holly, en entendant la mention de son âge elfique.
Orion tenta maladroitement de se rattraper.
« Je veux dire, heu… Ma lumière… Peu importe. »
Après un petit moment de flottement, l’insupportable jeune homme entama pour la troisième fois le refrain. Mais l’agent des FAR commençait nettement à perdre patience. Son poing se serra.
Votre pistolet, c’est le top -
La chanson s’arrêta net lorsqu’Holly, excédée, assomma Orion sans sommation. Dans l’esprit de ce dernier, Artemis se réjouissait.
« Avec un peu de chance, peut-être que ça me permettra de revenir ? » imaginait-il, plein d’espoir.
