A ma plus grande surprise, j'ai obtenu 43 points :
"Vous êtes un utilisateur en ligne moyen.
Vous pouvez surfer quelquefois un peu trop longtemps, mais vous semblez avoir le contrôle de votre utilisation."
Effectivement, dès qu'il y a internet, je n'arrive pas à m'empêcher de me connecter. Je l'allume le matin et j'y passe toute la journée. Mais si j'en suis coupée (ou disons si je n'ai que quelques minutes pour aller voir mes mails tous les 2 jours), ça va, ça ne me manque pas (il faut dire que c'est rare, aussi...). Je ne suis pas irritable si on m'empêche d'y aller, mes résultats scolaires n'ont pas baissé. Je ne me couche pas tard pour aller sur le net quand je dois me lever le lendemain. Effectivement, il m'arrive d'avoir envie de refuser une sortie (assez souvent), mais pas spécifiquement pour aller sur le net, ce sera plutôt parce que j'ai envie de trainasser à la maison (même si ça implique d'aller sur internet ; mais s'il n'y a pas internet, c'est pareil. Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire). Est-ce que ma capacité de concentration sur les taches importantes est limitée à cause d'internet ? Ben... J'aurais dit oui, mais en fait j'ai eu l'occasion de vérifier qu'internet n'est qu'un résultat de ma flemmingite aigue. Cet aprèm, internet s'est coupé à cause d'une panne. Passé le premier agacement (zut, je voulais JUSTEMENT répondre à un mail et j'attends le mail d'une collègue...), je me suis dit que ça allait me permettre de me motiver à bosser (ce qui est important pour un chameau, de bosser). J'ai donc ouvert les fichiers de ma thèse. Et me suis mise activement à... nettoyer mon clavier. Je pensais attaquer le rangement de mon bureau quand internet s'est réenclenché. Donc non, internet n'est pas la cause de mon manque de motivation à bosser ! xD
Alors, peut-on être cyberdépendant ? Ma première réaction a été : pas comme pour le reste, parce qu'internet est, comme le disait très justement Cassidy, une plateforme pour discuter avec d'autres personnes. Les heures passées devant son écran ne sont pas des heures de réclusion, comme lorsqu'on joue à un jeu vidéo par exemple. C'est des moments où on échange, on se fait des amis, on apprend des choses. (Bon, j'avoue que, les jours de grande flemme, j'ai aussi des moments super intéressants où j'actualise stupidement ma boîte mail en sachant qu'il est peu probable qu'il y ait eu du changement dans les 5 dernières secondes... Ahem. Non mais quand j'avais pas de connexion je passais 20 min à regarder par la fenêtre, alors...). Bref, internet est une ouverture. Une échappatoire (je m'en rends bien compte, la situation à la maison est pas tip-top de mon côté, et quand je vais sur internet je me sens... libre).
Donc non ? Mais... mais j'ai l'exemple de ma mère. Qui colle plutôt aux critères de l'addiction. Elle passe ses journées sur le net (notamment FB). Moi aussi, je le nie pas. Mais elle devient irritable quand elle ne peut pas y aller. Elle écourte des sorties, pour rentrer se connecter. Elle refuse de s'interrompre quand elle est sur FB (des fois j'ai même peur qu'elle me laisse dehors parce qu'elle veut pas venir ouvrir la porte, mdr. Non, j'exagère. Je crois.). Parfois, on est en train de parler, et au bout d'un moment je m'aperçois qu'elle ne m'écoute plus et qu'elle s'est mise à lire sur l'écran (OUI, OK, c'est peut-être que je suis très ennuyeuse, je vous l'accorde). Parfois, elle ne sort pas, saute des repas, et même néglige des tâches ménagères, pour être sur le net. (<-- dit comme ça ça fait très "femme au foyer des années 50". Comment ça, chérie, tu n'as pas astiqué les verres pendant que j'étais au travail ?? Lol. Mais en fait, j'ai dit "t$aches ménagères" mais c'est les soins à ma grand mère atteinte d'Alzheimer. Alors y a pas négligence grave, hein, je vous rassure, elle s'en occupe très bien ! Mais des petits trucs). BREF. C'est peut-être moi qui me fais des films, mais j'ai l'impression que oui, on peut être accroc à internet. PARCE QUE c'est une échappatoire.
no subject
"Vous êtes un utilisateur en ligne moyen.
Vous pouvez surfer quelquefois un peu trop longtemps, mais vous semblez avoir le contrôle de votre utilisation."
Effectivement, dès qu'il y a internet, je n'arrive pas à m'empêcher de me connecter. Je l'allume le matin et j'y passe toute la journée.
Mais si j'en suis coupée (ou disons si je n'ai que quelques minutes pour aller voir mes mails tous les 2 jours), ça va, ça ne me manque pas (il faut dire que c'est rare, aussi...). Je ne suis pas irritable si on m'empêche d'y aller, mes résultats scolaires n'ont pas baissé. Je ne me couche pas tard pour aller sur le net quand je dois me lever le lendemain. Effectivement, il m'arrive d'avoir envie de refuser une sortie (assez souvent), mais pas spécifiquement pour aller sur le net, ce sera plutôt parce que j'ai envie de trainasser à la maison (même si ça implique d'aller sur internet ; mais s'il n'y a pas internet, c'est pareil. Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire).
Est-ce que ma capacité de concentration sur les taches importantes est limitée à cause d'internet ? Ben... J'aurais dit oui, mais en fait j'ai eu l'occasion de vérifier qu'internet n'est qu'un résultat de ma flemmingite aigue. Cet aprèm, internet s'est coupé à cause d'une panne. Passé le premier agacement (zut, je voulais JUSTEMENT répondre à un mail et j'attends le mail d'une collègue...), je me suis dit que ça allait me permettre de me motiver à bosser (ce qui est important pour un chameau, de bosser). J'ai donc ouvert les fichiers de ma thèse. Et me suis mise activement à... nettoyer mon clavier. Je pensais attaquer le rangement de mon bureau quand internet s'est réenclenché. Donc non, internet n'est pas la cause de mon manque de motivation à bosser ! xD
Alors, peut-on être cyberdépendant ?
Ma première réaction a été : pas comme pour le reste, parce qu'internet est, comme le disait très justement Cassidy, une plateforme pour discuter avec d'autres personnes. Les heures passées devant son écran ne sont pas des heures de réclusion, comme lorsqu'on joue à un jeu vidéo par exemple. C'est des moments où on échange, on se fait des amis, on apprend des choses. (Bon, j'avoue que, les jours de grande flemme, j'ai aussi des moments super intéressants où j'actualise stupidement ma boîte mail en sachant qu'il est peu probable qu'il y ait eu du changement dans les 5 dernières secondes... Ahem. Non mais quand j'avais pas de connexion je passais 20 min à regarder par la fenêtre, alors...).
Bref, internet est une ouverture. Une échappatoire (je m'en rends bien compte, la situation à la maison est pas tip-top de mon côté, et quand je vais sur internet je me sens... libre).
Donc non ?
Mais... mais j'ai l'exemple de ma mère. Qui colle plutôt aux critères de l'addiction.
Elle passe ses journées sur le net (notamment FB). Moi aussi, je le nie pas.
Mais elle devient irritable quand elle ne peut pas y aller. Elle écourte des sorties, pour rentrer se connecter. Elle refuse de s'interrompre quand elle est sur FB (des fois j'ai même peur qu'elle me laisse dehors parce qu'elle veut pas venir ouvrir la porte, mdr. Non, j'exagère. Je crois.). Parfois, on est en train de parler, et au bout d'un moment je m'aperçois qu'elle ne m'écoute plus et qu'elle s'est mise à lire sur l'écran (OUI, OK, c'est peut-être que je suis très ennuyeuse, je vous l'accorde). Parfois, elle ne sort pas, saute des repas, et même néglige des tâches ménagères, pour être sur le net. (<-- dit comme ça ça fait très "femme au foyer des années 50". Comment ça, chérie, tu n'as pas astiqué les verres pendant que j'étais au travail ?? Lol. Mais en fait, j'ai dit "t$aches ménagères" mais c'est les soins à ma grand mère atteinte d'Alzheimer. Alors y a pas négligence grave, hein, je vous rassure, elle s'en occupe très bien ! Mais des petits trucs).
BREF.
C'est peut-être moi qui me fais des films, mais j'ai l'impression que oui, on peut être accroc à internet. PARCE QUE c'est une échappatoire.