Mème "Chien de l'Espace"
Oct. 21st, 2010 11:34 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Et voilà encore un mème piqué à
flo_nelja...
☆ Comment with "Spacedog" and I will give you five words I associate with you. Go post them in your journal and explain what they mean to you.
Alors, avant de commencer, je dois préciser que Nelja a très bien choisi, parce que quatre mots sur cinq avaient déjà leur mot-clef sur mon LJ, c'est dire...
Spoilers sur ma vie sous les LJ-cuts ! xD
Ah, la mythologie et moi, c'est une grande histoire d'amour, et ce, depuis toute petite !
Pour moi, ce mot signifie des histoires incroyables; des dieux enfantins, courroucés ou tortueux; des jeunes filles ou des jeunes hommes violés; des familles impossibles, fratricides, incestueuses; une conception du monde, de la vie, de la mort, toute autre; un nouvel univers, enfin. Bref, que du bonheur.
Ma mère m'en racontait des histoires avant que j'aille dormir (en version censurée, je m'en suis rendu compte plus vieille), et plus tard, j'ai été fan des dictionnaires de mythologie, des romans simplifiés, et surtout, d'un classeur de collectionneuse que j'avais obtenu grâce aux éditions Hachette.
Le plus lointain souvenir de mes connaissances mythologiques que j'aie, à part ces histoires pour dormir, c'est une sortie de classe avec ma mère - qui est elle aussi enseignante - et une classe de sixième, au château de Fontainebleau. Je suis en CM2, mais j'arrive quand même à répondre au questionnaire, et même mieux que certains d'entre eux !
Ensuite, vient l'interrogation sur L'Odyssée, en sixième : "Pourquoi Athéna aide-t-elle Ulysse ?" Je me souviens avoir mis tant de réponses (parce qu'il est grec et qu'elle les protège, parce qu'elle hait les Troyens depuis la pomme d'or, parce qu'il est sage et rusé...) que je n'avais plus de place xD . La même année, j'ai écrit une pièce de théâtre parodique - mais un peu nulle, maintenant que j'y repense - sur l'histoire de la pomme d'or, justement. Depuis cette époque, mes deux dieux grecs préférés sont Hermès et surtout, Athéna.
En quatrième, lors de la visite de je ne sais plus quel château, j'ai rempli tout le questionnaire à moi toute seule, en n'ayant souvent plus assez de place sur les lignes, et j'ai fait gagner mon groupe.
Quant à la "mythologie" chrétienne, j'ai été aussi bercée par elle, car ma grand-mère est très croyante et m'avait inscrite au catéchisme. Évidemment, à l'époque, j'y croyais, même si depuis l'âge de treize-quatorze ans, j'ai tout lâché et suis devenue déiste, puis agnostique. J'en garde en tout cas une très bonne connaissance des récits bibliques.
Jusqu'à la sixième-cinquième, environ, je connaissais surtout la mythologie grecque. Vers cet âge-là, j'ai aussi découvert l'égyptienne, et je n'en suis longtemps restée qu'à ces deux-là - en préférant Athéna et Isis parmi toutes les déesses, et c'est d'ailleurs encore le cas. Et puis j'en ai eu assez, et vers la fin du collège, environ, je me suis mise aux autres : mythologie celtique (l'un de mes personnages originaux créés en troisième se nommait "Morrigane"), mythologie mésopotamienne, et surtout, la révélation nordique.
Très vite, Loki est devenu mon favori, moi qui adorais les Tricksters - sans en connaître le mot - comme Leuk le Lièvre ou encore le Compère Lapin antillais, son héritier. Quand j'ai découvert la mythologie inuit, j'ai évidemment adoré le corbeau, de même que le chacal dans la mythologie navajo. J'aime aussi les mythes dogon, sur lesquels je me suis acheté un petit livre. Les mythologies aztèque, japonaise et hindou me plaisent également, de même que les mythes océaniens, que je connais toutefois assez peu, et uniquement par l'ouvrage Mythologies, aux éditions Gründ. Et je me suis récemment mise au "fandom" iranien, surtout pour Ahura Mazdâ et Ahriman .
En parlant de dieux du mal, je crois bien que mon attrait pour Seth est récent. Il doit dater de la période où je me suis mise aux fanfictions dans ce fandom, et où je me suis souvenue que l'homosexualité de ce dieu était canon. Du coup, j'ai commencé à l'écrire.
Voilà ce qui nous amène à la question de la (fan)fiction et des mythes. Pour moi, ce n'est pas vraiment de la fanfiction, pour commencer, car je n'ai aucun mal à les publier sur des forums d'écriture principalement basés sur l'original. C'est la base de toute réécriture, de Racine à Cocteau, en passant par Fénelon. En tout cas, j'écris dessus depuis la sixième, et je détiens un nombre incroyable de réécritures, de fanfictions, de parodies, etc, principalement sur les mythes gréco-romain, biblique, aztèque, égyptien, nordique, celte, hindou, et depuis peu, iranien.
J'ai aussi beaucoup joué au jeu vidéo Age Of Mythology, qui est tout simplement fabuleux, surtout pour la vision qu'il donne de Loki.
Pour finir, je dois avouer qu'à peu près partout où je passe, que ce soit au collège, au lycée, en prépa ou même chez les Éclaireurs, je suis connue comme la folle de mythologie ! C'est une sacrée réputation, et j'ai entendu mon ancienne prof de littérature de prépa me présenter en énonçant en premier cette qualité, ce qui m'a énormément flattée. ^^
Là encore, l'histoire d'amour est là, même si elle s'avère un peu moins ancienne. Quoique...
J'ai lu Bilbo Le Hobbit en CM2, Harry Potter en sixième et le Seigneur des Anneaux en cinquième, donc les dates sont à peu près les mêmes que pour la mythologie. La différence, c'est que j'ai appris ce mot beaucoup plus tard, vers la seconde, je crois. Jusque-là, je savais juste que j'aimais bien "le merveilleux", sans plus de différence que cela avec les contes - que j'écris et lis également beaucoup.
Pour moi, ce mot se rattache, là encore, à l'immersion dans un monde extraordinaire : des fées, des dragons, des serpents de mer, des mages et des sorciers, des elfes, des trolls, des nains, mais aussi, tout simplement, des bâtards torturés, des prophètes aériens, des combats à l'épée, de valeureux guerriers, des cités perdues, des forteresses imprenables, des batailles de toute beauté...
En fait, la principale - et même, l'une des seules - différences avec la mythologie, pour moi, c'est qu'il s'agit là d'une vision personnelle, individuelle, par un seul auteur, et non pas d'une création collective, universelle. On sait par exemple qu'il a existé deux Homère, au moins, étant donné les différences stylistiques entre L'Iliade et L'Odyssée, alors que de nos jours, l'auteur est unique - ou parfois double, dans le cas d'une collaboration, comme pour De Bons Présages, mais c'est plus rare.
En parlant d'auteurs, justement, mes dieux en la matière sont Robin Hobb, Alain Damasio, J.R.R. Tolkien, J.K. Rowling, Philip Pullman, Susanna Clarke, G.R.R. Martin, Neil Gaiman, Anne McCaffrey, Lois Lowry, Michael Morcook, Anne Rice, Lovecraft (oui, il a écrit de la fantasy aussi), Terry Pratchett et Lynn Flewelling.
J'aime couper les cheveux en quatre, et j'apprécie donc les noms de classification tordue. Ainsi, j'aime clamer que je suis une adepte d'urban fantasy (Neil Gaiman), de science fantasy (Anne McCaffrey, Lois Lowry, Philip Pullman) et de fantasy fantastique (J.K. Rowling, Alain Damasio, Susanna Clarke). En revanche, le terme d'"heroic fantasy", bien que répandu, me hérisse le poil, sans doute en raison des clichés nombreux qui y sont rattachés. Je préfère le terme de "high fantasy" (Robin Hobb, J.R.R. Tolkien, G.R.R. Martin), qui me semble bien moins connoté. J'aime aussi la dark fantasy (Michael Morcook, Anne Rice, Lovecraft) et la light fantasy (Terry Pratchett, Neil Gaiman - par moments).
J'en lis beaucoup moins depuis quelque temps, à cause du travail, et c'est dommage. Je me réserve tout de même le temps de me grignoter quelques Pratchett entre deux classiques, car cela détend bien.
Tout simplement mon écrivain préféré, avec Robin Hobb et Alain Damasio.
Pour moi, ce nom évoque immédiatement une écriture bien spécifique, qui n'a rien fait de moins que de changer ma manière de voir le monde. J'ai une playlist d'iTunes à son nom, et même si j'ai fini toute la Recherche du Temps Perdu, je la garde, car il m'arrive de les emprunter de nouveau à la bibliothèque et de les relire. Je vais sans doute finir par me les acheter pour de bon - mais quand j'aurai déménagé, là, je n'aurai pas la place de les ranger.
Au départ, tout commence comme dans une mauvaise fanfiction, car c'est la haine - ou du moins, l'ennui - qui prévaut. Je dois lire Un Amour de Swann pour l'hypokhâgne et je m'embête comme tout. J'annonce à mes parents que je déteste cet auteur, et ils sont atterrés, surtout mon beau-père, grand adepte de Marcel, qui m'encourage à au moins le terminer - ce que je fais, en baillant.
Et puis, c'est l'année scolaire, nous l'étudions, et ça change tout. Je dois ici adresser une ode vibrante d'amour à Mme M***, notre professeur de littérature de cette année, car elle m'a vraiment ouvert les yeux à ce propos.
Enthousiaste, je me lance dans Du Côté de Chez Swann, pendant l'étude de ce roman. Je me rends compte qu'Un Amour de Swann n'est qu'une petite partie d'un tout, bien plus intéressant, et je me prends de sympathie pour le Narrateur. Mieux, je m'identifie à lui et à ses états de contemplation rêveuse. J'apprécie également le style d'écriture, bien plus intéressant dans la première partie de l'ouvrage.
Ces nouvelles connaissances m'avantagent grandement. En cours, je rédige une dissertation et j'ai seize. En colle, je fais référence au reste du roman, et j'ai encore seize. Des notes hallucinantes pour la prépa, où je plafonnais à neuf-dix - et où c'était souvent la meilleure note. Mon examinatrice me pose même quelques questions sur ma connaissance de l'oeuvre, ravie, et me demande où j'en suis. Je lui explique que je n'en suis qu'au premier tome, mais que je compte bien tous les achever.
Ensuite, en khâgne, je lis le deuxième tome, A L'Ombre des Jeunes Filles en Fleur, et suis prise d'enthousiasme pour le yuri canon. Je sais en outre, par ma culture générale, que Proust était homosexuel et qu'il a décrit des personnages qui l'étaient aussi.
Du coup, lors de ma deuxième khâgne, je commence Du Côté de Guermantes, un peu moins bien à mes yeux, à part une scène complètement géniale avec Charlus (en gros, qui drague à mort le Narrateur sans que ce dernier ne s'en rende compte et qui l'invite chez lui, et c'est miam), et bondis immédiatement à Sodome et Gomorrhe, le quatrième tome. Là, c'est le festival. Yaoi, yuri... Le Narrateur découvre que Charlus est un "inverti", un "homme-femme", et je me régale. On a aussi des hints de sa relation avec Charles Swann, que je pensais hétéro jusqu'à la moelle, depuis le premier tome. Eh bien non.
Je repense qu'Odette elle-même est connue pour ses ébats saphiques, depuis Un Amour de Swann. On a donc également du Bi The Way chez Marcel et ce, à maintes reprises - et je viens d'ailleurs de me rendre compte que l'article de TV Tropes ne le cite même pas, c'est complètement honteux. Bref.
Du coup, le baron de Charlus devient mon personnage préféré de la Recherche, suivi de très près par le Narrateur, bien évidemment, ainsi que par Odette de Crécy, sur qui Marcel (le personnage, hein - oui, parce que ce gros malin a prénommé son personnage exactement comme lui, bien joué pour la distance littéraire, quelle originalité...) a un crush dans le deuxième tome.
Je finis La Prisonnière, La Fugitive ou Albertine a Disparu et, bien entendu, Le Temps Retrouvé lors de cette même année scolaire - le dernier étant lu au mépris de l'un de mes dissertations xD .
A ce jour, mes tomes préférés sont le premier, Du Côté de Chez Swann, le dernier, Le Temps Retrouvé, et bien entendu, Sodome et Gomorrhe. Le premier, pour ses évocations magiques du souvenir initial, à savoir la fameuse madeleine, de l'enfance et de la naissance du génie littéraire; le deuxième, pour ses descriptions sublimes de la réminiscence (le pavé sur lequel le Narrateur trébuche, moins connu), du Temps qui passe - la scène de la description du salon des Guermantes est tout simplement sublime - et de la genèse de l'écriture, avec une sublime boucle temporelle, et surtout, une manière de donner envie d'écrire au lecteur qui est juste énorme; et puis le dernier, pour un peu de tout cela, le yaoi et le yuri canon -et explicite - en gros bonus.
Que dire, pour résumer tout cela ?
Que Proust m'a donné envie de créer, tout en m'inhibant d'une manière incroyable, que c'est l'un des romans que l'on lit et qui reste dans la tête, des années après, que c'est drôle, parfois, même si les gens ne le savent pas forcément et pensent que c'est chiant (mais les Verdurin, quoi! C'est juste hilarant !)... Que c'est ma grande passion littéraire, et que j'ai écrit du RPS - canon - qui l'implique, lui et Jack Harkness de Torchwood.
Oui, j'ai honte. Quoique... Pas tant que cela, en y réfléchissant : l'un/e de mes rewieuweurs/euses m'a dit "Je n'ai jamais lu Proust... et d'un coup, j'ai bizarrement envie de m'y mettre." Si ce n'est pas magnifique, ça ? ^^
C'est carrément ma série télévisuelle préférée.
Pour moi, ce mot implique des voyages temporels complètement délirants et souvent, très intéressants, de l'humour crack ("Bananas are good !"), des aliens à gogo, de la joie, de la bonne humeur, parfois quelques épisodes Tear Jerkers, du grandiose...
J'ai commencé à regarder cette série en 2005, quand elle passait sur France 4, je crois. J'avais tout spécialement apprécié l'épisode sur Dickens, et aussi celui sur la fin du monde "as we know it" - hum, pardon, Le Visiteur du Futur reprend ses droits, là.D'ailleurs, ce serait cool, une fic' en crossover entre les deux... Hum, je m'égarde, là.
Mon Docteur préféré, c'est David Tennant, même si Eleventh n'est pas mal non plus - et j'ai plein d'épisodes de la saison cinq en retard, rhalàlà, ce n'est pas sérieux, tout ça...
Je suis une grande fan de Martha Jones, bien évidemment, mon icône actuelle vous l'aura dit. Mes autres compagnons préférés, ce sont Donna Noble et le Capitaine Jack Harkness. J'affectionne aussi Sarah Janes, même si je n'ai jamais regardé son spin-off. Par contre, Rose Tyler et, pire encore, sa mère, me tapent un peu sur le système. Par contre, je trouve Mickey Smith assez drôle.
Captain Jack Harkness: Great! I crawl through two miles of ventilation shafts, following life signs on this thing (désigne sa montre temporelle) ...and who do I find? Mickey Mouse.
Mickey Smith: That's rich, coming from Captain Cheesecake!
J'en aime également beaucoup les musiques, composées par Murray Gold, surtout Doomsday, This Is Gallifrey, Our Childhood, Our Home et Doctor's Theme.
Mon enfance, mon métier, ma vie ! Tout simplement. Et ce, là encore, depuis que je suis toute petite.
Ma mère se plaît à raconter que quand j'avais vers les trois ans, je prenais des livres à l'envers et faisait semblant de les lire. Plus tard, j'ai découvert que c'était un comportement d'imitation. C'est bon signe, cela veut dire que depuis l'enfance, j'ai vu des adultes lire, et que j'ai eu envie de faire comme eux.
J'ai d'ailleurs appris assez tôt à le faire, vers les autre ans, avec ma grand-mère. Je me souviens encore des livres d'image dans lesquels elle me montrait les lettres, et du jour où j'ai compris l'histoire - un truc vague à propos de gamins et de chiens - non seulement grâce aux images, mais aussi grâce aux mots, écrits en gros.
A partir de ce moment, je me suis bien évidemment ennuyée en moyenne section, et j'ai fait pression sur mes parents afin d'aller au CP.En plus, l'une de mes meilleures amies avait un an de plus et y allait, elle ! C'est pas juste ! Et je ne voulais pas qu'on soit séparées, d'abord !
Du coup, il paraît que j'étais une enfant assez turbulente, mais que la lecture m'a considérablement calmée. Hourra pour la famille, donc.
Cette passion ne s'est jamais démentie. Encore maintenant, sauf gros oubli, je me balade toujours avec un livre sur moi. Il m'arrive même parfois, comme aujourd'hui, de ne pas avoir de sac... mais d'avoir un livre !
Plus jeune, je me promenais dans la rue en lisant. J'ai arrêté après avoir failli me faire renverser, ce qui est quand même assez flippant. J'étais tellement plongée dans ma lecture que je n'ai même pas vu que j'allais traverser une rue !
Pour moi, les livres se rattachent à l'évasion, à la culture, à l'enrichissement personnel. Mes meilleurs souvenirs sont principalement des souvenirs de lecture (la description des aubépines chez Proust, le Fou de Robin Hobb, Caracole de Damasio...). Les pires aussi. Je ne citerai que la mort de Sirius Black, pour ne spoiler personne, mais sachez que Robin Hobb et Alain Damasio m'ont eux aussi fait pleurer.
Je lis principalement des romans de fantasy, de science-fiction et des classiques, bien évidemment. J'aime aussi l'horreur, même si je me limite généralement à Lovecraft, qui me fait bien peur, à Edgar Poe et à Maupassant, qui m'a flanqué la plus grande frousse littéraire de ma vie avec Le Horla - que j'ai eu la bonne idée de lire la nuit, dans une maison que je ne connaissais pas et qui grinçait... En revanche, je déteste les romans policiers et les romans à l'eau de rose. Je lis aussi quelques autobiographies, et surtout, beaucoup de contes. Enfin, je suis très fan de théâtre, mais j'ai un peu de mal avec la poésie, même s'il m'arrive d'en lire.
Je détiens un nombre hallucinant de livres, mais ils sont chez mes parents. Et encore, en moins de deux mois, j'ai réussi à remplir l'étagère que j'avais prévue pour eux, ce qui n'est pas mal, comme record.
En bref, c'est un élément essentiel de mon existence, et je ne pourrais pas m'en passer
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☆ Comment with "Spacedog" and I will give you five words I associate with you. Go post them in your journal and explain what they mean to you.
Alors, avant de commencer, je dois préciser que Nelja a très bien choisi, parce que quatre mots sur cinq avaient déjà leur mot-clef sur mon LJ, c'est dire...
Spoilers sur ma vie sous les LJ-cuts ! xD
1. Mythologie
Ah, la mythologie et moi, c'est une grande histoire d'amour, et ce, depuis toute petite !
Pour moi, ce mot signifie des histoires incroyables; des dieux enfantins, courroucés ou tortueux; des jeunes filles ou des jeunes hommes violés; des familles impossibles, fratricides, incestueuses; une conception du monde, de la vie, de la mort, toute autre; un nouvel univers, enfin. Bref, que du bonheur.
Ma mère m'en racontait des histoires avant que j'aille dormir (en version censurée, je m'en suis rendu compte plus vieille), et plus tard, j'ai été fan des dictionnaires de mythologie, des romans simplifiés, et surtout, d'un classeur de collectionneuse que j'avais obtenu grâce aux éditions Hachette.
Le plus lointain souvenir de mes connaissances mythologiques que j'aie, à part ces histoires pour dormir, c'est une sortie de classe avec ma mère - qui est elle aussi enseignante - et une classe de sixième, au château de Fontainebleau. Je suis en CM2, mais j'arrive quand même à répondre au questionnaire, et même mieux que certains d'entre eux !
Ensuite, vient l'interrogation sur L'Odyssée, en sixième : "Pourquoi Athéna aide-t-elle Ulysse ?" Je me souviens avoir mis tant de réponses (parce qu'il est grec et qu'elle les protège, parce qu'elle hait les Troyens depuis la pomme d'or, parce qu'il est sage et rusé...) que je n'avais plus de place xD . La même année, j'ai écrit une pièce de théâtre parodique - mais un peu nulle, maintenant que j'y repense - sur l'histoire de la pomme d'or, justement. Depuis cette époque, mes deux dieux grecs préférés sont Hermès et surtout, Athéna.
En quatrième, lors de la visite de je ne sais plus quel château, j'ai rempli tout le questionnaire à moi toute seule, en n'ayant souvent plus assez de place sur les lignes, et j'ai fait gagner mon groupe.
Quant à la "mythologie" chrétienne, j'ai été aussi bercée par elle, car ma grand-mère est très croyante et m'avait inscrite au catéchisme. Évidemment, à l'époque, j'y croyais, même si depuis l'âge de treize-quatorze ans, j'ai tout lâché et suis devenue déiste, puis agnostique. J'en garde en tout cas une très bonne connaissance des récits bibliques.
Jusqu'à la sixième-cinquième, environ, je connaissais surtout la mythologie grecque. Vers cet âge-là, j'ai aussi découvert l'égyptienne, et je n'en suis longtemps restée qu'à ces deux-là - en préférant Athéna et Isis parmi toutes les déesses, et c'est d'ailleurs encore le cas. Et puis j'en ai eu assez, et vers la fin du collège, environ, je me suis mise aux autres : mythologie celtique (l'un de mes personnages originaux créés en troisième se nommait "Morrigane"), mythologie mésopotamienne, et surtout, la révélation nordique.
Très vite, Loki est devenu mon favori, moi qui adorais les Tricksters - sans en connaître le mot - comme Leuk le Lièvre ou encore le Compère Lapin antillais, son héritier. Quand j'ai découvert la mythologie inuit, j'ai évidemment adoré le corbeau, de même que le chacal dans la mythologie navajo. J'aime aussi les mythes dogon, sur lesquels je me suis acheté un petit livre. Les mythologies aztèque, japonaise et hindou me plaisent également, de même que les mythes océaniens, que je connais toutefois assez peu, et uniquement par l'ouvrage Mythologies, aux éditions Gründ. Et je me suis récemment mise au "fandom" iranien, surtout pour Ahura Mazdâ et Ahriman .
En parlant de dieux du mal, je crois bien que mon attrait pour Seth est récent. Il doit dater de la période où je me suis mise aux fanfictions dans ce fandom, et où je me suis souvenue que l'homosexualité de ce dieu était canon. Du coup, j'ai commencé à l'écrire.
Voilà ce qui nous amène à la question de la (fan)fiction et des mythes. Pour moi, ce n'est pas vraiment de la fanfiction, pour commencer, car je n'ai aucun mal à les publier sur des forums d'écriture principalement basés sur l'original. C'est la base de toute réécriture, de Racine à Cocteau, en passant par Fénelon. En tout cas, j'écris dessus depuis la sixième, et je détiens un nombre incroyable de réécritures, de fanfictions, de parodies, etc, principalement sur les mythes gréco-romain, biblique, aztèque, égyptien, nordique, celte, hindou, et depuis peu, iranien.
J'ai aussi beaucoup joué au jeu vidéo Age Of Mythology, qui est tout simplement fabuleux, surtout pour la vision qu'il donne de Loki.
Pour finir, je dois avouer qu'à peu près partout où je passe, que ce soit au collège, au lycée, en prépa ou même chez les Éclaireurs, je suis connue comme la folle de mythologie ! C'est une sacrée réputation, et j'ai entendu mon ancienne prof de littérature de prépa me présenter en énonçant en premier cette qualité, ce qui m'a énormément flattée. ^^
2. Fantasy
Là encore, l'histoire d'amour est là, même si elle s'avère un peu moins ancienne. Quoique...
J'ai lu Bilbo Le Hobbit en CM2, Harry Potter en sixième et le Seigneur des Anneaux en cinquième, donc les dates sont à peu près les mêmes que pour la mythologie. La différence, c'est que j'ai appris ce mot beaucoup plus tard, vers la seconde, je crois. Jusque-là, je savais juste que j'aimais bien "le merveilleux", sans plus de différence que cela avec les contes - que j'écris et lis également beaucoup.
Pour moi, ce mot se rattache, là encore, à l'immersion dans un monde extraordinaire : des fées, des dragons, des serpents de mer, des mages et des sorciers, des elfes, des trolls, des nains, mais aussi, tout simplement, des bâtards torturés, des prophètes aériens, des combats à l'épée, de valeureux guerriers, des cités perdues, des forteresses imprenables, des batailles de toute beauté...
En fait, la principale - et même, l'une des seules - différences avec la mythologie, pour moi, c'est qu'il s'agit là d'une vision personnelle, individuelle, par un seul auteur, et non pas d'une création collective, universelle. On sait par exemple qu'il a existé deux Homère, au moins, étant donné les différences stylistiques entre L'Iliade et L'Odyssée, alors que de nos jours, l'auteur est unique - ou parfois double, dans le cas d'une collaboration, comme pour De Bons Présages, mais c'est plus rare.
En parlant d'auteurs, justement, mes dieux en la matière sont Robin Hobb, Alain Damasio, J.R.R. Tolkien, J.K. Rowling, Philip Pullman, Susanna Clarke, G.R.R. Martin, Neil Gaiman, Anne McCaffrey, Lois Lowry, Michael Morcook, Anne Rice, Lovecraft (oui, il a écrit de la fantasy aussi), Terry Pratchett et Lynn Flewelling.
J'aime couper les cheveux en quatre, et j'apprécie donc les noms de classification tordue. Ainsi, j'aime clamer que je suis une adepte d'urban fantasy (Neil Gaiman), de science fantasy (Anne McCaffrey, Lois Lowry, Philip Pullman) et de fantasy fantastique (J.K. Rowling, Alain Damasio, Susanna Clarke). En revanche, le terme d'"heroic fantasy", bien que répandu, me hérisse le poil, sans doute en raison des clichés nombreux qui y sont rattachés. Je préfère le terme de "high fantasy" (Robin Hobb, J.R.R. Tolkien, G.R.R. Martin), qui me semble bien moins connoté. J'aime aussi la dark fantasy (Michael Morcook, Anne Rice, Lovecraft) et la light fantasy (Terry Pratchett, Neil Gaiman - par moments).
J'en lis beaucoup moins depuis quelque temps, à cause du travail, et c'est dommage. Je me réserve tout de même le temps de me grignoter quelques Pratchett entre deux classiques, car cela détend bien.
3. Proust
Tout simplement mon écrivain préféré, avec Robin Hobb et Alain Damasio.
Pour moi, ce nom évoque immédiatement une écriture bien spécifique, qui n'a rien fait de moins que de changer ma manière de voir le monde. J'ai une playlist d'iTunes à son nom, et même si j'ai fini toute la Recherche du Temps Perdu, je la garde, car il m'arrive de les emprunter de nouveau à la bibliothèque et de les relire. Je vais sans doute finir par me les acheter pour de bon - mais quand j'aurai déménagé, là, je n'aurai pas la place de les ranger.
Au départ, tout commence comme dans une mauvaise fanfiction, car c'est la haine - ou du moins, l'ennui - qui prévaut. Je dois lire Un Amour de Swann pour l'hypokhâgne et je m'embête comme tout. J'annonce à mes parents que je déteste cet auteur, et ils sont atterrés, surtout mon beau-père, grand adepte de Marcel, qui m'encourage à au moins le terminer - ce que je fais, en baillant.
Et puis, c'est l'année scolaire, nous l'étudions, et ça change tout. Je dois ici adresser une ode vibrante d'amour à Mme M***, notre professeur de littérature de cette année, car elle m'a vraiment ouvert les yeux à ce propos.
Enthousiaste, je me lance dans Du Côté de Chez Swann, pendant l'étude de ce roman. Je me rends compte qu'Un Amour de Swann n'est qu'une petite partie d'un tout, bien plus intéressant, et je me prends de sympathie pour le Narrateur. Mieux, je m'identifie à lui et à ses états de contemplation rêveuse. J'apprécie également le style d'écriture, bien plus intéressant dans la première partie de l'ouvrage.
Ces nouvelles connaissances m'avantagent grandement. En cours, je rédige une dissertation et j'ai seize. En colle, je fais référence au reste du roman, et j'ai encore seize. Des notes hallucinantes pour la prépa, où je plafonnais à neuf-dix - et où c'était souvent la meilleure note. Mon examinatrice me pose même quelques questions sur ma connaissance de l'oeuvre, ravie, et me demande où j'en suis. Je lui explique que je n'en suis qu'au premier tome, mais que je compte bien tous les achever.
Ensuite, en khâgne, je lis le deuxième tome, A L'Ombre des Jeunes Filles en Fleur, et suis prise d'enthousiasme pour le yuri canon. Je sais en outre, par ma culture générale, que Proust était homosexuel et qu'il a décrit des personnages qui l'étaient aussi.
Du coup, lors de ma deuxième khâgne, je commence Du Côté de Guermantes, un peu moins bien à mes yeux, à part une scène complètement géniale avec Charlus (en gros, qui drague à mort le Narrateur sans que ce dernier ne s'en rende compte et qui l'invite chez lui, et c'est miam), et bondis immédiatement à Sodome et Gomorrhe, le quatrième tome. Là, c'est le festival. Yaoi, yuri... Le Narrateur découvre que Charlus est un "inverti", un "homme-femme", et je me régale. On a aussi des hints de sa relation avec Charles Swann, que je pensais hétéro jusqu'à la moelle, depuis le premier tome. Eh bien non.
Je repense qu'Odette elle-même est connue pour ses ébats saphiques, depuis Un Amour de Swann. On a donc également du Bi The Way chez Marcel et ce, à maintes reprises - et je viens d'ailleurs de me rendre compte que l'article de TV Tropes ne le cite même pas, c'est complètement honteux. Bref.
Du coup, le baron de Charlus devient mon personnage préféré de la Recherche, suivi de très près par le Narrateur, bien évidemment, ainsi que par Odette de Crécy, sur qui Marcel (le personnage, hein - oui, parce que ce gros malin a prénommé son personnage exactement comme lui, bien joué pour la distance littéraire, quelle originalité...) a un crush dans le deuxième tome.
Je finis La Prisonnière, La Fugitive ou Albertine a Disparu et, bien entendu, Le Temps Retrouvé lors de cette même année scolaire - le dernier étant lu au mépris de l'un de mes dissertations xD .
A ce jour, mes tomes préférés sont le premier, Du Côté de Chez Swann, le dernier, Le Temps Retrouvé, et bien entendu, Sodome et Gomorrhe. Le premier, pour ses évocations magiques du souvenir initial, à savoir la fameuse madeleine, de l'enfance et de la naissance du génie littéraire; le deuxième, pour ses descriptions sublimes de la réminiscence (le pavé sur lequel le Narrateur trébuche, moins connu), du Temps qui passe - la scène de la description du salon des Guermantes est tout simplement sublime - et de la genèse de l'écriture, avec une sublime boucle temporelle, et surtout, une manière de donner envie d'écrire au lecteur qui est juste énorme; et puis le dernier, pour un peu de tout cela, le yaoi et le yuri canon -et explicite - en gros bonus.
Que dire, pour résumer tout cela ?
Que Proust m'a donné envie de créer, tout en m'inhibant d'une manière incroyable, que c'est l'un des romans que l'on lit et qui reste dans la tête, des années après, que c'est drôle, parfois, même si les gens ne le savent pas forcément et pensent que c'est chiant (mais les Verdurin, quoi! C'est juste hilarant !)... Que c'est ma grande passion littéraire, et que j'ai écrit du RPS - canon - qui l'implique, lui et Jack Harkness de Torchwood.
Oui, j'ai honte. Quoique... Pas tant que cela, en y réfléchissant : l'un/e de mes rewieuweurs/euses m'a dit "Je n'ai jamais lu Proust... et d'un coup, j'ai bizarrement envie de m'y mettre." Si ce n'est pas magnifique, ça ? ^^
4. Doctor Who
C'est carrément ma série télévisuelle préférée.
Pour moi, ce mot implique des voyages temporels complètement délirants et souvent, très intéressants, de l'humour crack ("Bananas are good !"), des aliens à gogo, de la joie, de la bonne humeur, parfois quelques épisodes Tear Jerkers, du grandiose...
J'ai commencé à regarder cette série en 2005, quand elle passait sur France 4, je crois. J'avais tout spécialement apprécié l'épisode sur Dickens, et aussi celui sur la fin du monde "as we know it" - hum, pardon, Le Visiteur du Futur reprend ses droits, là.
Mon Docteur préféré, c'est David Tennant, même si Eleventh n'est pas mal non plus - et j'ai plein d'épisodes de la saison cinq en retard, rhalàlà, ce n'est pas sérieux, tout ça...
Je suis une grande fan de Martha Jones, bien évidemment, mon icône actuelle vous l'aura dit. Mes autres compagnons préférés, ce sont Donna Noble et le Capitaine Jack Harkness. J'affectionne aussi Sarah Janes, même si je n'ai jamais regardé son spin-off. Par contre, Rose Tyler et, pire encore, sa mère, me tapent un peu sur le système. Par contre, je trouve Mickey Smith assez drôle.
Captain Jack Harkness: Great! I crawl through two miles of ventilation shafts, following life signs on this thing (désigne sa montre temporelle) ...and who do I find? Mickey Mouse.
Mickey Smith: That's rich, coming from Captain Cheesecake!
Captain Jack Harkness et Mickey Smith, Journey's End, dernier épisode de la saison 4.
J'en aime également beaucoup les musiques, composées par Murray Gold, surtout Doomsday, This Is Gallifrey, Our Childhood, Our Home et Doctor's Theme.
Ma mère se plaît à raconter que quand j'avais vers les trois ans, je prenais des livres à l'envers et faisait semblant de les lire. Plus tard, j'ai découvert que c'était un comportement d'imitation. C'est bon signe, cela veut dire que depuis l'enfance, j'ai vu des adultes lire, et que j'ai eu envie de faire comme eux.
J'ai d'ailleurs appris assez tôt à le faire, vers les autre ans, avec ma grand-mère. Je me souviens encore des livres d'image dans lesquels elle me montrait les lettres, et du jour où j'ai compris l'histoire - un truc vague à propos de gamins et de chiens - non seulement grâce aux images, mais aussi grâce aux mots, écrits en gros.
A partir de ce moment, je me suis bien évidemment ennuyée en moyenne section, et j'ai fait pression sur mes parents afin d'aller au CP.
Du coup, il paraît que j'étais une enfant assez turbulente, mais que la lecture m'a considérablement calmée. Hourra pour la famille, donc.
Cette passion ne s'est jamais démentie. Encore maintenant, sauf gros oubli, je me balade toujours avec un livre sur moi. Il m'arrive même parfois, comme aujourd'hui, de ne pas avoir de sac... mais d'avoir un livre !
Plus jeune, je me promenais dans la rue en lisant. J'ai arrêté après avoir failli me faire renverser, ce qui est quand même assez flippant. J'étais tellement plongée dans ma lecture que je n'ai même pas vu que j'allais traverser une rue !
Pour moi, les livres se rattachent à l'évasion, à la culture, à l'enrichissement personnel. Mes meilleurs souvenirs sont principalement des souvenirs de lecture (la description des aubépines chez Proust, le Fou de Robin Hobb, Caracole de Damasio...). Les pires aussi. Je ne citerai que la mort de Sirius Black, pour ne spoiler personne, mais sachez que Robin Hobb et Alain Damasio m'ont eux aussi fait pleurer.
Je lis principalement des romans de fantasy, de science-fiction et des classiques, bien évidemment. J'aime aussi l'horreur, même si je me limite généralement à Lovecraft, qui me fait bien peur, à Edgar Poe et à Maupassant, qui m'a flanqué la plus grande frousse littéraire de ma vie avec Le Horla - que j'ai eu la bonne idée de lire la nuit, dans une maison que je ne connaissais pas et qui grinçait... En revanche, je déteste les romans policiers et les romans à l'eau de rose. Je lis aussi quelques autobiographies, et surtout, beaucoup de contes. Enfin, je suis très fan de théâtre, mais j'ai un peu de mal avec la poésie, même s'il m'arrive d'en lire.
Je détiens un nombre hallucinant de livres, mais ils sont chez mes parents. Et encore, en moins de deux mois, j'ai réussi à remplir l'étagère que j'avais prévue pour eux, ce qui n'est pas mal, comme record.
En bref, c'est un élément essentiel de mon existence, et je ne pourrais pas m'en passer
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Date: 2010-10-22 01:04 pm (UTC)Comment ça ça devient éculé de systématiquement traduire les cris débiles en français?no subject
Date: 2010-10-22 03:02 pm (UTC)Role-play, dessin, conventions, Naruto, fanfiction. ^^
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Date: 2010-10-27 12:08 am (UTC)no subject
Date: 2010-10-22 02:29 pm (UTC)Wow, c'est fascinant tout ça. J'avais déjà Proust dans ma "liste de lecture pour un de ces jours quand j'aurai le temps", ben je crois que je vais le faire remonter de quelques places !
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Date: 2010-10-22 03:07 pm (UTC)Tant mieux pour Proust, cela me réchauffe le cœur que de voir que j'y convertis des gens, c'est très cool.
Drabble, yaoi, full metal alchemist, nerd, crack. ;-)
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Date: 2010-11-08 06:41 pm (UTC)no subject
Date: 2010-10-22 05:38 pm (UTC)Et tu conseilles quoi en réécritures mythologiques ? Vu que j'adore ça, ça me ferait plaisir d'avoir des recs, et aussi de t'en conseiller, si tu es intéressée. :-)
Sinon, ha, le Horla ! Je l'ai quand j'avais quatorze ans, en voyage en Italie, ça m'avait fascinée ! C'était à l'époque où je découvrais le monde de la littérature classique, je dévorais les bouquins géniaux !
Et sinon : Spacedog !
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Date: 2010-10-23 10:40 am (UTC)Plus tard, j'ai lu "Hérodiade" de Gustave Flaubert. Et il existe évidemment toute la clique de "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" de Giraudoux, "La Machine Infernale" de Cocteau, "Les Mouches" de Sartre, etc, mais tu dois tous les connaître.
Et je me rappelle d'un roman sur Homère, mais impossible de remettre la main sur le nom de l'auteur ou sur le titre, c'est très frustrant. idem pour un roman superbe, qui retraçait toute la mythologie, de manière romancée.
Alors, pour les mots... Ah, je voulais te donner "shojo-ai", "contes" et "fandoms obscurs", mais c'est déjà fait. *soupir* Bon : mythologie (quoi, "copieuse" ? xD), erotical mind control, mindful, Lautréamont, comics.
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Date: 2010-10-23 06:52 pm (UTC)Sinon, si c'est bien fait, je lis aussi les histoires où les dieux et autres créatures mythologiques font juste des petites apparences, et où c'est centré sur des OC ! (D'ailleurs tu m'en avais déjà conseillé certains sur les légendes haïtiennes)
mindful ? *a un trou dans son vocabulaire*
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Date: 2010-10-23 07:11 pm (UTC)En parlant d'apparition furtives de dieux, justement, je connais la trilogie d'Alain Surget "Ménès, premier pharaon d'Égypte". Le premier tome se nomme "L'œil d'Horus" et a ce dernier, ainsi que deux autres, en special guests !
Et je n'avais pas pensé à la bande-dessinée "Atalante", que tu as peut-être lue, et qui se situe dans le même cas. Et aussi "La Trahison des Dieux", de Marion Zimmer Bradley, qui est excellent. "La momie bavarde", d'Odile Weulersse, a quelques créatures, de même que "La vengeance de la momie", d'Evelyn Brisou-Pellen - avec Anubis, je crois.
Euh, faute de frappe, pardon. C'est "mindfuck".
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Date: 2010-10-23 08:08 pm (UTC)Je suis aussi très fan de fantasy qui se passe dans un univers mythologiques...
Un jour, je ferai mon post sur les différentes versions de Loki que j'ai lues, et quelles sont mes préférées !
Tiens, tu lis des webcomics ? Déjà, un lien vers celui dont je t'avais parlé (et qui n'a rien à voir avec la mythologie, juste l'humour geek) : http://www.xkcd.com
Mais si tu ne les lis pas il faut que je te parle de "Gunnerkrigg Court", qui a des geeks et des tricksters et une structure trop cool et qui est mon webcomic préféré ! Et de "Sparkling Generation Valkyrie Yuuki", qui est une histoire de Magical Girl genderbendée complètement crack, avec plein de mythologie nordique, et qui a une de mes caractérisations de Loki préférées, justement !
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Date: 2010-10-23 08:46 pm (UTC)Tu as dû m'influencer, j'ai fait du kilométrique. ^^ En espérant que ça ne sera pas ennuyeux à lire. ^^
http://flo-nelja.livejournal.com/299626.html#cutid3